10 Tendances Retail 2016 by Workshop
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1) TOTALE IMMERSION : si vous n’êtes pas une Expérience, vous n’êtes plus une Marque !
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]La frontière entre le virtuel et le réeldevient ténue, le digital est de plus en plus « naturellement intégré », l’évolution des technologies alliée à une demande émotionnelle grandissante des shoppers vont amener les retailers à proposer des expériences de plus en plus immersives.
La Réalité Virtuelle (VR) va se démocratiser, et pourra être utilisée comme l’un des points forts de l’immersion, le sound design relie le shopper subtilement et émotionnellement à l’univers de la marque et augmente son attribution.
La mémoire olfactive est aussi très puissante, L’odorat n’est donc pas à négliger dans la rétention d’information de la Marque.
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3202″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]L’attraction Ratatouille chez Eurodisney[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : Disneyland se positionne en grand précurseur et a notamment créé une attraction sensorielle unique au monde qui immerge dans l’univers miniature de Ratatouille. Les enseignes Retail commencent aujourd’hui aussi à utiliser la technologie VR pour proposer une expérience unique, c’est le cas par exemple de Microsoft & Volvo qui ont déployé un dispositif pour la vente de voitures. L’enseigne Thomas Cook propose quant à elle un avant-goût du voyage grâce à cette même technologie. Il existe même déjà un centre commercial intégralement virtuel ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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2_L’ère du CONVENIENCE
« Vous ne le trouvez pas en magasin ? Facile, la marque vous le livre en 1h.. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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Aujourd’hui, les consommateurs recherchent des expériences fluides et sans coutures.
Pour y répondre, les marques sont devenues « full services » et se servent d’internet pour optimiser la réponse au besoin du shopper, presque en temps réel.
La rapidité de réponse de la Marque est un élément clé, mais le sens porté par le service est tout aussi important. Le shopper recherche, au-delà d’une expérience rapide, un service porteur de sens (« meaningful »).
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3263″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]L’application starbucks pour éviter la queue[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : De nombreux applicatifs existent aujourd’hui pour fluidifier le parcours client. Par exemple, la Marque Starbucks a sorti une application où l’on peut précommander, payer et venir récupérer sa boisson sans faire la queue. Le bouton Darty permet d’avoir conseils et SAV depuis chez soi. Sans compter les applications de paiement mobiles, amenées à se développer.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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3_Upcycling is the new Black
Nous ne sommes plus dans l’ère de la surconsommation et les Marques doivent le prendre en compte.
En occident, nous devrons ainsi nous habituer à être « Flat », c’est-à-dire à moins mais mieux consommer.
Le « flat » implique de passer du « Recycling » à « l’Up cycling » : cette logique pousse plus loin la notion de « transformation » du produit en fin de vie puisqu’elle consiste non pas en sa destruction (recyclage) mais en sa réinvention en un produit meilleur ! La tendance pour les Marques est donc à l’invention et à l’innovation à partir de produits ou services existants.
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3264″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]Aux USA, on « upcycle » même les armes à feu en bijoux..[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : Ces sacs de créateurs sont réalisés à partir de bâches de camions usées, Air France upcycle ses gilets de sauvetages avec la Marque Bilum, 1bag1match upcycle vos vieux maillots de foot en sac de sports stylés, et aux Etats-Unis une créatrice lutte même contre la prolifération des armes en les transformant en bijoux…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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4_IoT / Internet Of Everything
L’internet des objets bouleverse tout. Selon une étude Gartner, il y aura 25 milliards d’objets connectés d’ici 2020.
L’on passe d’une utilisation passive de nos objets du quotidien à des objets pouvant communiquer entre eux et nous apporter une information « quantifiée » de notre corps, de notre maison, de notre environnement global..
Représenté par la « French Tech » sur notre territoire, c’était un sujet bouillant du dernier CES à Las Vegas.
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3259″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]Le concept LICK, enseigne pionnière qui distribue les objets connectés[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : Des bracelets connectés, aux drones, en passant par l’Apple Watch, les technologies roulent, volent et permettent même d’être invisible…La nouvelle enseigne LICK a bien compris ce potentiel en se positionnant comme distributeur pionnier de ces objets intelligents. Les objets connectés représentent enfin une importante voie de développement de villes intelligentes (« Smart Cities ») permettant de fluidifier la vie urbaine.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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5_La génération Z va « disrupter » le Retail
D’ici 2020, la population née fin des années 90 sera devenue le plus large groupe de Shopper au monde (source : étude Fitch).
Malgré toute l’attention portée aux « millennials » (Génération Y), la génération Z se prépare à révolutionner la relation à la Marque par de nouvelles attitudes, motivations et comportements d’achats.
La génération Z est une population encore plus diversifiée, considérée comme étant plus autosuffisante, plus orientée-résultat et plus ambitieuse que les « Millennials ».
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3261″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]Un aperçu du site Shopjeen qui s’adresse à la cible Z[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : Si vous allez faire un tour sur « Shop Jeen », vous y verrez facilement ce qui rend cette génération unique : irrévérencieuse, branchée digital et sans limite.
Concrètement le Retail va devoir s’adapter au travers d’un discours libre et transparent dans la relation au consommateur.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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6_LESS IS MORE
Les grandes chaînes Retail se posent de plus en plus la question de la rationalisation de leur réseau : faire mieux avec moins.
Réduire le nombre de points de vente oui, mais en contrepartie d’une réflexion plus approfondie sur l’expérience vécue dans les points de vente restant !
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3267″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]Une réflexion continue sur la rénovation plutôt que la création des points de vente.[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : L’on observe cette tendance sur de nombreux secteurs. BNP Paribas réduit le nombre de ses agences en repensant le parcours client, Auchan privilégie la rénovation qualitative à la création de points de vente, la tendance chez Sushi Shop est à la fermeture, et même chez Ikea..[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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7_La ME:conomy
Bienvenue dans la « ME:conomy », à savoir l’ère de la personnalisation de masse.
Ce qui n’était qu’un constat il y a quelques années devient une tendance de fond depuis la démocratisation d’un grand nombre de dispositifs permettant la personnalisation totale de l’offre « tailored » pour son consommateur.
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3262″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]La fabuleuse « Spider Dress » de la créatrice Anouk Wipprecht imprimée en 3D![/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : Le marché de « l’Inprint » est en pleine expansion et offre la possibilité à sa clientèle d’imprimer sur t-shirt ou autres textiles leur propre création. Grâce à l’Inprint, le shopper devient sa propre Marque et les possibilités de créations sont infinies. Nous l’avons vu récemment chez TopShop à la boutique de Londres proposant un atelier de personnalisation.
Côté Impression 3D, prochaine révolution industrielle selon Barack Obama, les possibilités de personnalisation sont démultipliées et permettent aux shoppers de créér « in situ » des produits n’existant même pas encore en magasin. Il est à souligner que ce procédé existe depuis plus de 30 ans mais qu’il atteint aujourd’hui un stade de maturité permettant sa démocratisation. Exemples : la « Spider Dress » de la styliste Anouk Wipprecht, ou la lingerie de Victoria Secret, ou bien les splendides chaussures de la créatrice Kerrie Luft, coque pour smartphone, voir même des réacteurs d’avion ! Enfin, les imprimantes 3D peuvent aujourd’hui utiliser de nombreux matériaux y compris du produit alimentaire, ouvrant ainsi tout un nouveau terrain d’expression créative. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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8_Retour en force du « Print »
A l’heure d’une course à la technologie dernier cri, nous devenons des « digital addicts ». Qui n’a pourtant jamais apprécié le parfum subtil d’une page de livre fraîchement acheté…? A mesure que notre smartphone devient notre compagnon de toujours, nous éprouvons d’autant plus le besoin d’un « retour aux sources ». 2016, sera ainsi l’année d’un retour en force du « Print ».
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3265″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]Bienvenu chez Amazon « in real life ».[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : Que ce soit au travers d’une hausse en popularité des « Mook » (format à mi-chemin entre un magazine et un livre) ou d’un véritable rebond des librairies en France, le « Print » reprend aujourd’hui du poil de la bête face à la dématérialisation.
De la même manière qu’après la déferlante des mails de « bonne année », que nous avons eu malgré tout le plaisir de recevoir, nous anticipons un retour aux cartes de vœux papier pour 2017.
Enfin, plus dernièrement, Amazon a lancé sa librairie « physique » à Seattle, et notre géant national FNAC est en pleine réflexion sur l’expérience à apporter en point de vente..[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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9_LES MARQUES DEVIENNENT MULTIFACETTES
Les marques ne sont plus seulement sur leur « core business » grâce au « Brand Stretching », elles revêtent de multiples facettes afin de proposer une expérience complète et rafraîchissante aux shoppers. Charge à la marque de garder sa singularité qui la rend exceptionnelle.
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3260″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]BigMac is the new chic ! [/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : Compagnie aérienne & galactique, label musical, boisson énergisante, anciennement grands magasins ou bien encore banque, Virgin est l’une des Marques pionnière dans sa capacité à se transformer pour s’adresser à différentes cibles. Elle s’inspire du modèle des « Keiretsu » au Japon et est devenue une véritable Marque Globale au fil des ans.
Le complexe Armani à Milan, quand à lui, se compose d’un hôtel, restaurant, fleuriste et chocolatier. Récemment, Mc Donald a sorti sa collection chez Colette.
Nos chères Marques nationales ne sont pas en reste avec l’exemple de la licence ELLE du groupe Lagardère qui a su se « Brand Stretcher » à l’international…grâce à Workshop. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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10_Le showrooming bouleverse le Retail
Après avoir vécu les années « tout digital », où le magasin physique venait s’opposer au « on line » les retailers commencent à comprendre que digital ou physique, il s’agit du même shopper. Il s’agit ainsi d’adopter une vision holistique du parcours client en envisageant l’acte d’achat non plus en silos mais dans sa globalité. Le shopper 2.0 commence son parcours sur mobile et cherche des informations avant de se rendre en magasin essayer le produit pour éventuellement procéder à l’achat (« ROPO » : Research Online Purchase Offline). Au cœur du parcours, le magasin vient ici apporter ce que le virtuel n’apporte pas, à savoir une « accroche » par la relation vendeur suivie d’une véritable expérience avec la Marque, pourquoi pas complétée par du digital ou du mobile in-store.
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[vc_row][vc_column width= »1/1″][image_with_animation image_url= »3266″ animation= »Fade In » img_link_target= »_self »]Le nouveau concept B8ta aux Etats-Unis[/vc_column][/vc_row]
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Où le voit-on aujourd’hui : De plus en plus d’enseignes comprennent ce véritable regain d’intérêt de l’expérience « in situ » en complément du parcours online du shopper. C’est l’exemple du nouveau concept B8ta, véritable temps du showrooming dédié à l’essayage « pur » de produits connectés, incarné par la volonté des fondateurs de « Créer un espace physique où les personnes peuvent essayer le meilleur de la nouvelle technologie, sans emballages, juste les produits ».
L’enseigne britannique Argos est un autre exemple intéressant d’attrait du lieu physique, illustré par le partenariat qu’ils ont conclu avec Ebay afin de proposer l’essayage & retrait des produits au sein d’un des 600 magasins de la marque…
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(Conclusion) One more thing…
Les marchés se restreignent aboutissant à une rationalisation des magasins ou plus globalement à une réflexion profonde sur la stratégie Retail des Marques.
Ce constat implique ainsi de nouveaux enjeux auxquels seront confrontés les Marques gagnantes : savoir répondre à la versatilité du shopper via une Marque globale « full services », être capable de faire mieux avec moins de magasins en proposant une expérience immersive tout en tirant parti des nouvelles technologies permettant la personnalisation extrême de l’offre, et enfin trouver de nouveaux cycles de vie aux produits grâce à l’upcycling..Reposez-vous, on est en 2016 !
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Amaury LAPARRA
Responsable stratégie & new business @ Workshop[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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Daniel LELLOUCHE
CEO & Directeur de Création @ Workshop[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]